Céréales Marché très calme, peu de lots échangés
Le blé et le maïs évoluaient encore vendredi en fin d’après-midi, dans un marché européen très calme, faute d’éléments nouveaux susceptibles d’influer sur les cours.
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« On n’a pas d’éléments nouveaux, et beaucoup d’opérateurs absents qui sont à Turin », pour la 56e bourse européenne, commentait un analyste.
Alors que de nombreux grands pays producteurs comme les États-Unis, la Russie, ou l’Ukraine, pour ne citer qu’eux, ont affiché des récoltes historiques par leur abondance et leur qualité, la France a connu une saison catastrophique, en raison des intempéries, puis de la sécheresse.
Une tendance plus que jamais confirmée par le dernier bulletin statistique Agreste du ministère, qui évalue désormais la production française de céréales pour 2016 à 55,4 Mt, en diminution de 24 % sur un an, ce qui en ferait la plus faible depuis 2003, année caniculaire, malgré des superficies céréalières plus importantes.
Particulièrement touchée, la production de blé tendre atteindrait 28,2 Mt, soit 31 % de moins qu’en 2015, certes une année exceptionnelle.
« Le tirage des certificats à l’exportation montre pour l’Europe une activité hebdomadaire correcte avec en blé tendre un volume de 423 860 t octroyées à l’exportation sachant que dans le même temps, des certificats à l’importation pour 51 160 t de blé tendre ont été rapportés, précise Agritel dans une note. Les exportateurs européens restent évidemment très attentifs aux disponibilités de la mer Noire sachant que le ministre de l’Agriculture russe communique sur un volume de 72 Mt désormais. »
En maïs, Agritel note « une progression pour le moment timide des tirages des certificats à l’importation de 133 659 t alors que dans le même temps des certificats à l’exportation pour 114 396 t en maïs ont été validés. »
Vers 17h00 sur Euronext, le blé perdait 25 centimes d’euro sur l’échéance décembre, à 158 euros et stagnait sur celle de mars, à 165 euros, le tout dans un modeste volume de transactions.
Quant au maïs, il connaissait une légère hausse, de 25 centimes d’euros sur l’échéance de novembre à 159,75 euros ainsi que sur l’échéance de janvier, à 163,75 euros, également dans un volume dérisoire de lots échangés.
Sur le marché physique, blé et maïs étaient inchangés.
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